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Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
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8è Congrès de l'UGTCI
Les tractations ont commencé

Du 04 au 10 Septembre 2012
 

L’ambiance est électrique en ce moment à l’Union Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI). La raison? Le 8ème congrès de ladite centrale qui verra le renouvellement de ses instances dirigeantes les 6, 7 et 8 septembre. Enjeu de taille qui est à l’origine de plusieurs tractations faisant fi du consensus autour d’un seul candidat. De Joseph Ebagnerin à Adé Mensah en passant par Mariatou Guiéhoa, tous sans exception briguent le poste de Secrétaire Générai de l’UGTCl.

La tension est vive en ce moment au sein de la plus vieille centrale syndicale de Côte d'ivoire. Et pour cause, les 6, 7 et 8 septembre, l'Union Générale des Travailleurs de Côte d'ivoire (UGTCI) organisera son 8ème congrès. Objectif, renouveler ses instances dirigeantes. Plusieurs velléités de candidatures ont été manifestées. Il s'agit notamment de Madame Guiéhoa née Coulibaly Mariatou ou Mariatou Guiéhoa (comme aiment à l'appeler ses camarade Ndr), conseiller spécial du Secrétaire général, de Joseph Ebagnerin, j 1er secrétaire général Adjoint (SGA) et François Adé Mensah, Secrétaire Général(SG) sortant.  Tous sans exception briguent le poste de Secrétaire Général de l'UGTCI. Si le SG François Adé Mensah ne s'est pas officiellement signalé, ce n'est pas le cas de Mariatou Guiéhoa et du 1er SGA, Joseph Ebagnerin.

MARIATOU GUIÉHOA, LA DAME DE FER QUI VEUT BOULEVERSER LES TENDANCES

C'est Mariatou Guiéhoa qui la première a lancé les hostilités. Le dimanche 26 août dernier, elle a annoncé les couleurs à la Bourse du travail de Bouaké. Candidate de la liste « solidarité », Madame Guiéhoa née Coulibaly Mariatou « a réaffirmé solennellement sa candidature au poste de secrétaire général de l'UGTCI en tant que tête de liste d'une équipe dynamique de syndicalistes expérimentés». A travers son projet d'une «vision partagée pour un syndicalisme de développement, elle veut prendre le pari de sortir l'UGTCI de sa léthargie pour la redynamiser afin de relever les nouveaux défis qui se posent au travailleurs de Côte d'ivoire. Son slogan : «une femme capable à la tête d'une équipe capable ». A la question de savoir pourquoi veut-elle briguer le poste de SG de l'UGTCI ? Mariatou Guiéhoa interrogé par "Le Nouveau Réveil" dans sa livraison du 16 août est sans équivoque : «Si je veux briguer ce mandat, c'est parce que je m'en sens maintenant capable. Je ne suis pas néophyte, parce qu'au niveau national, j'étais secrétaire général de mon syndicat de base de 1992 à 2000, et puis depuis 1999, j'ai été élue vice-présidente mondiale du Comité des femmes de la Confédération internationale syndicale des femmes, lors des assises d'Australie. (...) Maintenant au niveau national, j'étais secrétaire national chargée des Femmes à l'UGTCl. J'étais secrétaire général adjoint et présentement depuis le congrès de 2005, j'ai été choisie comme conseiller spécial du j secrétaire général, Adé Mensah.  On était d'accord, parce qu'il j m'avait dit qu'il ferait un mandat \ de 5 ans. Les cinq ans sont finis, I Je me suis dit qu'il était temps que je mette mon expérience acquise au niveau national, continental et international au service j du développement partagé de  mon pays sur le plan syndical, j pour aider la jeune génération à  mieux gérer la Centrale ». Au- delà de cela, elle veut apporter une touche féminine à la lutte syndicale. «Je vais apporter une touche féminine dans un esprit apaisé pour qu'on puisse faire du syndicalisme de participation, qui soit constructif», s'est-elle engagé à l'endroit des syndiqués de l’UGTCI.

POUR MAINTENIR SA CANDIDATURE, ADÉ MENSAH VEUT FAIRE REPORTER LE CONGRÈS

Selon des sources proches de la centrale, François Adéh Mensah serait entrain de faire toutes les tractations possibles pour faire reporter le congrès des 6,7 et 8 septembre à une date ultérieure.

«C'est le Conseil général qui a décidé de ma candidature. Pour ma part, je pense avoir longtemps servi les travailleurs de Côte d'ivoire et aujourd'hui, si on me demande de partir, je m'en irai. Par contre, si on me demande de rester, j'assumerai mon poste », avait martelé le SG, François Adé Mensah, au cours de la réunion extraordinaire du comité exécutif de l'UGTCI, les 11 et 12 juillet dernier. Depuis, il ne s'est plus prononcé sur sa probable candidature au poste de secrétaire général de l'UGTCI. Toutefois, selon des sources proches de la Centrale, François Adéh Mensah manœuvre dans l'ombre pour se succéder à lui- même. Membre fondateur de l'UGTCI depuis 1962, il a présidé aux destinées de ladite centrale en mai 2005 en succédant à feu Adiko Niamkey. C'était à l'occasion des assises du 7ème congrès de cette organisation syndicale. Osera-t-il se représenter pour briguer un second mandat ? Apparemment oui, puisque selon des sources proches de la Centrale, François Adé Mensah serait entrain de faire toutes les tractations possibles pour faire reporter le congrès des 6, 7 et 8 septembre à une date ultérieure. Ce, toujours selon nos sources à l’effet d’avoir une marge de manœuvre pour demeurer a son poste. Ce qui n’est pas du gout des autres candidats qui opposent un refus catégorique. Au moment où, nous mettions sous presse, les discussions étaient toujours très houleuses à l'UGTCl. Adé Mensah réussira-t- il à faire reporter les échéances ? Les jours à venir nous le tirons. Wait & see.

JOSEPH LÉON EBAGNERIN PART FAVORI

Devant un parterre de délégués syndicaux venus massivement dans la salle de conférence du Ministère d'Etat, Ministère des Affaires Etrangères, Joseph Léon Ebagnerin à passé son grand oral. En annonçant officiellement, sa candidature au poste de secrétaire général l'Union Général des Travailleurs de Côte d'Ivoire (UGTCI) le vendredi 31 août dernier. Joseph Ebagnerin, à travers son slogan" allons plus loin", veut insuffler un nouveau dynamisme à l'UGTCI. «L'UGTCI au regard de sa représentativité sur le terrain, se doit de redorer son blason et c'est à cela que notre équipe s’engage et fait le serment de redonner a notre Centrale Syndicale ses lettres de noblesse, il nous faut aujourd’hui réorienter notre approche syndicale, car les exigences de l'heure nous l'impose » a-t-il dit en substance. Il a poursuivi en insistant sur l'importance des femmes dans le syndicalisme « la syndicalisation des femmes est très importante, car elles sont très intuitives ». Le candidat a terminé en égrenant les priorités auxquelles il compte s'attaquer dès qu'il sera porté à la tête de la Centrale UGTCI. Il s'agit entre autres, de l'obtention de la concertation avec l'Etat et les autorités patronales des avancées significatives et encourager le gouvernement à la ratification des conventions pertinentes du BIT. Etablir aussi, un partenariat avec les ressources humaines des entreprises pour le respect des lois et de la réglementation. Le candidat, Joseph Ebagnerin s'est aussi engagé à œuvrer pour la reforme du Code du Travail, du statut général de la Fonction Publique et de la convention collective et s'engage pour un programme de mise en œuvre des conventions collectives interprofessionnelles, sans oublier le SMIG, le SMAG, le barème des salaires et le déblocage de ceux de la Fonction Publique. Au-delà, il a pris le pari d'établir une proximité soutenue avec les organisations de base, les unions locales et régionales. Tout en mettant en place des instruments pour renforcer les capacités du secteur informel par une politique de syndicalisation du secteur. Au demeurant, Joseph Ebagnerin veut accorder plus de soutien et d'assistance juridique aux syndiqués.

Par Roger KASSÉ
Col : S.D

Pas de consensus cette fois-ci!

Le consensus autour d'un candidat a toujours été le maître mot à l'UGTCI. Mais cette année, les calculs risquent d'être faussés et la tradition de la candidature unique brisée. Simplement parce que foulant le principe du consensus au pied, François Adé Mensah et Mariatou Guiéhoa ont décidé de se présenter contre Joseph Ebagnerin, candidat autour duquel le consensus devait en principe se faire. Hélas. Bien que l'UGTCI soit l'un des mouvements syndicaux les plus démocratiques de Côte d'ivoire, ce n'est pas toujours que le consensus a existé en son sein. En 1994, déjà, le candidat Houphouët Kouadio avait décidé de briguer le poste de SG face à Adiko Niamkey, avant d'être mis à l'écart par le comité exécutif pour irrégularité donnant ainsi roues libres à Adiko Niamkey. De même en 1999, le consensus n'a pas aussi été respecté, puisque face au même Adiko Niamkey, Begnanan Bogui, alors PCA de la MUGEFCI avait émis des velléités de candidatures pour présider aux destinées de la première Centrale de Côte d'ivoire. Soit. Mais ce qui est un peu gênant dans l'affaire au dire de certains syndiqués, c'est «l'entêtement d'Adé Mensah à vouloir se maintenir à coûte que coûte à son poste. Alors qu'en son temps, grâce à ce même consensus, il a pu prendre les rennes de l'UGTCI». En effet, en 2005, au nom du consensus, le comité exécutif de la Centrale avait fait bloc autour de la candidature d'Adé Mensah en demandant à Adiko Niamkey de se retirer. Cela a eu pour conséquence que le dernier cité soit devenu président honoraire et Adé Mensah, SG de la Centrale. Ce, en dépit du fait j que la base ait portée son choix sur j Joseph Ebagnerin qui a lui aussi au j nom du consensus demandé aux î syndicats de base de porter Adé « Mensah à la tête de l'UGTCI. Toujours selon des sources proches de la Centrale, Adé Mensah avait décidé de faire seulement 2 ans au lieu i de 5. Parole qu'il n'a pas respecté. Pis, il veut à nouveau manœuvrer pour briguer un autre mandat. Toute chose qui crée des tensions \ au sein de l'UGTCI. On continue de i se demander pourquoi, Adé Mensah ne veut pas céder le fauteuil ? j N'y a-t-il pas de mains obscures qui tirent les ficelles ?

R.K




 

A.T.
 
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